Depuis 2017, près d’un million de Rohingyas vivent au Bangladesh. La solidarité de la population locale a fait place à la lassitude. Les Rohingyas risquent d’être pris entre deux feux, bloqués dans un pays qui compte ses propres problèmes.
Sur le terrain avec...
Voix du Bangladesh
Dans les camps de réfugiés de Cox’s Bazar au Bangladesh, la gestion des eaux usées, des excréments et des urines constitue un défi de taille.
Le réchauffement climatique a des conséquences dévastatrices sur les populations défavorisées. La situation géographique des pays dans lesquels elles vivent et leurs faibles revenus rendent l’adaptation à ce phénomène plus difficile. Pour ne pas annihiler les progrès réalisés en matière de développement, il est urgent de lier protection du climat et réduction de la pauvreté, deux fronts qui ne sauraient être dissociés.
Pour être efficace, l’aide humanitaire doit être déployée avant même la survenue d’une catastrophe, déclare Maarten van Aalst, directeur du Centre climatique de la Croix-Rouge. Des systèmes d’alerte précoce et des mécanismes de financement sont essentiels pour renforcer la résilience des personnes défavorisées face aux chocs climatiques.
Pour être plus efficace, la coopération internationale doit atteindre des populations parlant des langues très diverses. Faute de traductions adéquates, la communication échoue trop souvent. Le problème n’est pas nouveau, mais continue à être négligé.
Scientifiques, États, donateurs et organisations multilatérales unissent leurs forces pour créer des outils permettant d’analyser la qualité des systèmes de santé, y compris la satisfaction des patients. De nouveaux modèles de prestations seront ensuite élaborés et testés.
Projets nouveaux ou en phase de lancement
Dans les camps de réfugiés de Cox’s Bazar, à la frontière entre le Bangladesh et la Birmanie, les familles Rohingya vivent dans des conditions extrêmement difficiles, avec un accès limité aux services de base. L’un des problèmes les plus critiques est l’eau potable.